Les Différences Légales entre la France et les États-Unis
Objectifs
Clarifier les droits d'auteur pour les DJs et expliquer les règles du sampling en France et aux États-Unis.
Résumé
Cet article explore les droits d'auteur applicables aux DJs et les règles liées au sampling en France et aux États-Unis.
Description
Le métier de DJ implique souvent la manipulation d'enregistrements électroniques et l'arrangement musical. En France, un DJ qui mixe en direct dans un événement peut recevoir des droits équivalents à un douzième de ceux perçus par la SACEM, à condition d'être déclaré auprès de cette dernière. Cependant, les remixes enregistrés nécessitent une autorisation préalable des auteurs des œuvres originales.
Le sampling, ou l'utilisation de fragments de musique existante, est traité différemment selon les pays. Aux États-Unis, il peut être toléré jusqu'à une durée de six secondes sans autorisation, tandis qu'en France, même quelques notes reconnaissables peuvent constituer une contrefaçon. Cette distinction crée un environnement complexe pour les DJs français, qui doivent être conscients des droits d'auteur et des droits voisins associés à leurs créations musicales.
Il est possible de sampler des sons individuels comme ceux d'instruments sans craindre d'atteinte aux droits d'auteur, mais cela n'est pas suffisant pour échapper aux réglementations strictes en matière de sampling de compositions musicales. L'enjeu des samples est crucial pour toute exploitation commerciale des œuvres créées à partir de fragments d'autres enregistrements.